Les maltraitances faites aux enfants s’expriment sous différentes formes telles que les violences physiques, les mauvais traitements affectifs, les violences sexuelles, les négligences ou autres. Ces dernières ont de graves conséquences sur les victimes et sont punies par la loi.
Les violences physiques correspondent à l’usage de la force ou de la violence sur un enfant afin qu’il soit blessé ou menacé de l’être. Ces violences ne doivent pas forcément être répétées pour être punies, notamment si l’auteur est un proche de la victime. En 2016, les forces de l’ordre ont compté 131 infanticides, dont 67 commis dans le cadre familial.
De plus, les violences que subissent les femmes dans le cadre de violences conjugales peuvent également être des violences faites aux enfants. Le fait d’être témoin de scènes de violences au sein du couple a des effets négatifs sur la santé et la personnalité de l’enfant.
Les bonnes relations et l’affection de ses proches sont des besoins impératifs pour l’enfant. Les insultes, les humiliations, les menaces, les intimidations et autres, sont donc des formes de maltraitance infantile. La justice réprime les violences, peu importe leur nature, et les punit des mêmes peines, qu’elles soient physiques ou psychologiques.
Les atteintes sexuelles commises sur un mineur sont punies par la loi : si c’est un délit (pas de pénétration) la peine est portée à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende en fonction des conséquences ; si c’est un crime (viol) la peine est de 15 ans de réclusion criminelle et peut être aggravée à 20 ans ou 30 ans selon les circonstances et l’état de la victime du viol. En 2016, les forces de sécurité ont comptabilisé 19 700 enfants victimes de violences sexuelles. Ce chiffre ne représente que la partie révélée des atteintes donc celle qui donne lieu à un dépôt de plainte.
Les négligences résultent du fait que la personne responsable de l’enfant le prive des éléments indispensables à son bon développement tels que la nourriture, le sommeil, les soins, l’attention, etc. La négligence a donc des enjeux néfastes sur l’enfant, bien qu’elle puisse ne pas être intentionnelle.
Les séquelles de la maltraitance ne sont pas que physiques : l’impact sur la psychologie et sur le développement des enfants est énorme, pouvant aller jusqu’au psycho-traumatisme. Le jeune enfant est très dépendant de son environnement, ainsi les maltraitances commises en début de vie peuvent avoir des conséquences très graves sur ce dernier et sa vie future.
Thème choisi et article développé par Lisa, lycéenne de seconde.